3 Bandes
A une époque où les jeunes talents du 3 Bandes devraient déployer leurs ailes en tournois nationaux et internationaux, la crise sanitaire s’est imposé dans le monde les privant de cette opportunité. Comment font-ils face à ce frein dans leur carrière ? Kozoom s'est entretenu avec de jeunes joueurs de billard dans le monde et complète sa série de 12 interviews. Aujourd'hui : le Belge Stef van Hees (24 ans).
Nom : Stef van Hees
Âge : 24 ans
Résidence : Turnhout (Belgique)
Profession/étude : conseiller en qualité et sécurité.
Loisirs : jeux de hasard et fléchettes
Relation : Célibataire
Club de billard : KBC Billiard Friends à Turnhout
Kozoom/Frits Bakker : Comment gérez-vous cette longue période où la crise sanitaire domine le monde ?
Stef van Hees : Au début, j'ai eu du mal à accepter qu'on m'enlève tout. Non seulement le billard, mais aussi d'autres choses amusantes. Ensuite, je m'y suis résigné. Maintenant, j'essaie d'en tirer le meilleur parti.
Kozoom/FB : Est-ce une période de stagnation dans votre jeune carrière, où il est si important de progresser rapidement ?
Stef van Hees : Oui, certainement. Normalement, je m'entraîne au moins 3 à 4 fois par semaine. Et maintenant, je ne le fais plus. J'avais une table de billard à la maison mais nous avons déménagé l'année dernière et j'ai dû m'en séparer.
Kozoom/FB : Quelle est la situation actuelle dans votre ville et votre pays par rapport à cette pandémie ?
Stef van Hees : En Belgique, nous sommes maintenant dans la troisième vague mais nous allons lentement dans la bonne direction. Les cafés sont toujours fermés donc je ne peux pas y aller non plus. Nous n'avons droit qu'à un seul "contact câlin". Et j'utilise celui-ci pour mon père donc je ne peux pas aller chez quelqu'un d'autre pour m'entraîner.
Kozoom/FB : Quelles sont vos conditions d’entraînement ?
Stef van Hees : Je ne m'entraîne pas pour le moment, mais j'espère pouvoir jouer à nouveau bientôt.
Kozoom/FB : Comment se passe votre vie sans championnats, tournois et compétitions ?
Stef van Hees : Le billard me manque. Normalement, il y avait au moins un tournoi par mois. Chaque semaine, il y avait des compétitions par équipe, donc en fait mon calendrier était toujours bien rempli. Maintenant qu'on ne peut plus jouer au billard, on remarque que c'est devenu beaucoup plus calme. Je me concentre donc maintenant principalement sur mon travail.
Kozoom/FB : que fait votre fédération, votre pays pour faire progresser ses jeunes talents ?
Stef van Hees : Pour l'instant, ils ne peuvent pas faire grand-chose. Mais pour être honnête, la fédération belge ne fait pas grand chose pour la jeunesse. C'est pourquoi Verhoeven Biljarts a fondé un circuit appelé "Verhoeven Youth Circuit". Et maintenant, je vois à nouveau un avenir pour les jeunes en Belgique. Ils s'occupent de différents tournois, cours et autres initiatives.
Kozoom/FB : Comment voyez-vous votre avenir en tant que sportif et éventuellement en tant que joueur de billard professionnel ?
Stef van Hees : Il y a quelques années, j'ai commencé à travailler à mi-temps, ce qui me permettait de m'entraîner pour devenir éventuellement un professionnel. Mais je vois maintenant que cela va être difficile, entre autres à cause de mon travail. Mais je continuerai toujours à jouer au billard.
Stef van Hees : Seul "contact calin", mon père. Je n'ai donc personne avec qui m'entrainer