Les tribunes bien remplies à La Baule, le spectacle offert en quart de finale par deux cadors du circuit, Marco Zanetti et Dick Jaspers a soulevé l’admiration de la foule en soirée. L’Italien s’échappe en milieu de match passant de 12 à 12 à 23 à 12. Mais le Néerlandais reprendra la tête un peu plus tard 31 à 25 avant que les deux hommes ne se retrouvent à 34 à 33.
Jaspers marque 5 points pour mener 38 à 34 en 15 reprises… du haut niveau !
Puis Zanetti déclenche alors une série de 6 pour boucler la distance de 40 points laissant le soin à Jaspers d’égaliser sur 2 ce qu’il ne manquera pas de faire. Débute alors la prolongation si intense en émotions : Zanetti est impérial en enchainant 8 points et la tâche de Jaspers apparait, dès lors, très compliquée pour faire mieux. Il s’arrêtera à 4 et les deux hommes recevront une ovation bien méritée dans le respect le plus total envers chacun.
C’est l’un des plus beaux matchs auxquels nous ayons assisté ces derniers temps en World Cup.
Marco Zanetti : « Je n’ai pas joué le point d’entrée aussi bien que je l’aurais souhaité, les positions n’étaient pas si faciles mais j’ai néanmoins réussi à enchainer. J’ai utilisé le râteau sur le 4ème avec un peu de chance puis encore marqué 4 points derrière. De mémoire, je ne me souviens pas avoir déjà marqué 8 en prolongation. »
Sur ce même tour de jeu, Dani Sanchez et Tayfun Tasdemir s’affrontaient pour accéder au dernier carré. Après être restés au coude à coude jusqu’à 20, l’Espagnol déclenchait une magnifique série de 16 lui permettant de l’emporter en 14 reprises sur la marque de 40 à 19.
Auparavant, Murat Naci Coklu a mis un terme au brillant parcours de Jérôme Barbeillon 40 à 30 en 17 reprises. Le Français a profité pleinement de ses trois matchs et n’a pas à rougir de cette défaite face au Turc. Il a permis au public de croire en l’exploit en s’accrochant à la déferlante de points de Coklu.
Mis à part, Jérémy Bury, Jérôme Barbeillon est le seul à atteindre les quarts de finale d’une World Cup nouvelle génération.
Coklu , quant à lui, est de retour au premier plan : « J’avais quelque peu perdu le rythme après ma victoire à Istanbul. A Guri, ça allait mieux puis je suis tombé malade. Ici à La Baule, je n’ai pas été malchanceux en passant les qualifications de justesse puis j’ai commencé à bien jouer sur le tableau final. »
Torbjörn Blomdahl a eu le mérite de renverser la tendance face à Nikos Polychronopoulos alors qu’il était mené 26 à 16. Le Suédois redevient numéro 1 mondial aux dépens de Frédéric Caudron en infligeant un sévère 24 à 3 sur la fin de match contre le Grec : 40 à 31 en 23 reprises.
Demi-finales à 12h et 14h : Zanetti/Coklu et Blomdahl/Sanchez
Finale à 17h